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Comme les parents de François le supposaient
en 2008, au vu de l’attitude adoptée par la clinique
depuis le début de l’instruction, les documents
d'imagerie médicale manquants dans le dossier ont dû
faire l'objet d'une perquisition dans la clinique pour être
mis enfin entre les mains du collège d'experts, c'est
à dire,après 29 mois d'attente! En effet, au cours
d'une perquisition faite le 3 novembre 2009, la clinique a été
contrainte de transmettre tous les documents d'imagerie médicale
réalisés dans les 12 premières heures de
l'admission de François dans l'établissement de
soins namurois.
Tous ces éléments ont ainsi été
rassemblés sur support DVD et transmis au collège
d'experts !!!!
Il aura donc fallu deux saisies, la première en avril
2007 et la seconde en mai 2009, ainsi qu'une perquisition, pour
obtenir ce que tout patient doit normalement pouvoir obtenir
sur simple demande.
En agissant de la sorte, la clinique a bafoué, durant
plusieurs années, les droits élémentaires
du patient à obtenir son dossier médical et,
de ce fait, elle a infligé une souffrance supplémentaire
aux parents de François en empêchant ainsi la
procédure judiciaire de progresser normalement.
C’est sans doute à cette façon d’agir
que la clinique fait référence sur son site
internet : « En cultivant les valeurs de vie et de respect
mutuel, la clinique place le patient au centre de ses réflexions
et actions».
- Encore actuellement, les parents reçoivent régulièrement
des éléments sur les antécédents des
docteurs A. et B. (voir à ce sujet, la page "En marge").
Certains de ces éléments peuvent être consultés
en cliquant sur les liens ci-dessous:
Article
- archive magazine Publi-Choc du 1er février 1995
Article
- archive journal En Marche du 1er février 1996
Article
- archive journal Le Soir du 17 février 1996
Pour en savoir plus, consultez la page "En
marge".
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Pour aborder les aspects médicaux du dossier,
les parents de François ont choisi de prendre l'avis d'un expert
reconnu en médecine légale, en la personne du Professeur Philippe
Boxho. Ce médecin, conseil de la partie civile, a préparé
une note de faits directoires pour la famille Goffin sur les
aspects médicaux du dossier. Le document, transmis depuis
au magistrat instructeur, met en avant les manquements du Dr
B., urgentiste qui a été le premier intervenant auprès de François,
et du Dr A., orthopédiste de garde le 20/02/2007.
Pour
connaître l'avis du Pr Ph. Boxho
-
L'émission "Indices"
de RTL-TVI avait consacré le 23 septembre
2009 une séquence de 26
minutes aux erreurs médicales. L'émission a notamment
voulu aborder, documents et évocations à l'appui,
les circonstances du décès tragique
de François Goffin, en février 2007!
Des extraits de cette émission sont visibles à
la page "Presse" de ce site. Vous pouvez également
les visualiser en cliquant sur les lien ci-dessous:
Extrait
de l'émission "Indices" (RTL-TVI): Les commentaires des
2 médecins au sujet du dossier
Extrait
de l'émission "Indices" (RTL-TVI): Les faits du 20/02/2007
(évocation)
-
Les deux médecins contre qui la famille
s'est constituée partie civile, à savoir, le Dr
A., orthopédiste, et le Dr B., urgentiste, sont toujours
restés en activité dans la clinique où
les faits se sont passés en 2007, et ce malgré
les plaintes introduites par les parents, malgré le rapport
préliminaire du collège des experts et malgré
les témoignages enregistrés dans le cadre du dossier
d'instruction. Tous ces éléments sont connus de
la clinique qui a été mise à la cause par
la famille.
-
Compte tenu de l'absence de mise en oeuvre
de moyens de soins, dans les premières heures de l'admission
en clinique de François Goffin, alors que l'écrasement
l'exigeait impérativement, la famille a décidé
de compléter sa constitution de partie civile, d'une
prévention de non assistance à personne en danger,
à l'encontre des Dr A et B. Cette nouvelle constitution
a été introduite le 27/10/2010.
-
La famille a également introduit une
plainte contre le radiologue qui a procédé à
l'échographie des membres inférieurs de François,
le jour de l'accident. Cette mise en cause résulte des
déclarations du médecin-radiologue, entendu dans
le cadre de l'instruction, ainsi que des éléments
révélés dans la procédure. Le parquet
a mis cette plainte à l'instruction, tout comme la plainte
pour non-assistance à personne en danger contre les docteurs
B. et A.
- En 2010, pour la première fois, et cela plus de 3 ans
après le décès de François, un des
médecins mis en cause par la famille, l'urgentiste B.,
a pris contact avec les parents de François, par le biais
de son avocat, pour se dire "importuné" par les
diverses démarches entreprises par les parents de François
Goffin. Il menace de prendre "des mesures moins agréables"
si ces démarches ne sont pas stoppées. La famille
de François se demande avec inquiétude ce que ce
médecin envisage comme mesures moins agréables que
la perte d'un fils...?
- Les parents de François étaient
intervenus le 22/05/11 dans l'émission de RTL-TVI "L'information
confidentielle", pour évoquer les lenteurs dans l'évolution
du dossier d'instruction. Michel Bouffioux, journaliste au journal
Paris-Match, est venu présenter le résultat de ses
investigations au sujet d'un voyage contesté auTogo. Ce
voyage privé a réuni, fin 2008, le juge d'instruction
chargé du dossier, et le frère du Dr A. ainsi qu'un
groupe de 7 autres personnes, à Lomé pour un séjour
de dix jours... Etant donné le comportement inadéquat
du juge qui suscite plus que des doutes sur son impartialité,
les parents de François ont,
dès ce mois de juin, déposé une plainte auprès
de l'autorité disciplinaire du juge d'instruction, ainsi
qu'une deuxième auprès du Conseil Supérieur
de la Justice (CSJ).
- Vu l'absence de toute réaction
du juge d'instruction pour passer le dossier à quelqu'un
de plus "neutre"(cfr: l'article de Paris Match
sur son voyage en novembre 2008, au Togo,
avec le frère du Dr A.), la
famille Goffin avait introduit le 29 août 2011, une requête
en récusation à l'encontre du Juge Philippe Olivier,
pour cause de suspicion légitime.
L'audience publique s'est déroulée le lundi 17 octobre
2011, devant la première chambre de la Cour d'Appel de
Liège (Palais de justice de Liège, place St Lambert).
L'arrêt a été prononcé
le lundi 24 octobre. Celui-ci considère
que l'action en récusation des parents de François
à l'encontre du juge est trop tardive et par là,
irrecevable. Le motif invoqué pose question au vu de la
durée de l'instruction elle-même, mais ... comme
dit l'adage "faites ce que je dis, pas ce que je fais !".
En résumé, et en utilisant un langage "sportif",
on peut dire que le juge a été "sauvé
par le gong !". Et finalement, ce n'est que partie remise...
La famille s'est déjà remise à la recherche
de la vérité... Une
requête en devoirs complémentaires avait été
introduite le 21/12/2011. Le juge, ainsi que le parquet n'ont
pas fait droit à cette requête arguant qu'il valait
mieux désormais éviter de retarder inutilement la
procédure. Les parents s'interrogent sur le sens qu'il
faut donner à cette argumentation: faut-il la prendre au
premier degré ou au deuxième degré?
- Pour relire : L'arrêt
de la Cour d'Appel de Liège quant à l'action en récusation
- Pour relire l'article de Michel Bouffioux
: Le
voyage contesté d'un juge d'instruction
- Pour revoir : L'Info
confidentielle du 22/05/2011
- Aux internautes qui ont interrogé ce site pour savoir
si François était apparenté à David
Goffin, tennisman liégeois qui progresse à l'ATP,
et a participé au tournoi de Roland Garros en mai 2012
(match en 1/8ème de finale contre Roger Federer), il est
à signaler qu'aucun lien de parenté même éloigné
n'existe à priori avec la famille de ce brillant joueur.
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